Géographie

Conférence sur l'elevage porcin

I L'évolution de la Bretagne par le secteur agricole

La Bretagne, après la seconde guerre mondiale, possède une agriculture familiale. Elle est encore peu mécanisée, ce qui explique d'une part les faibles rendements. De plus, les agriculteurs possèdent en moyenne 10 hectares pour cultiver, ce qui effraye la population sur le manque de nourriture que peuvent fournir ces derniers.
Après le traité de Rome de 1957 qui a eu pour effet la stabilité des marchés agricoles, la garantie des approvisionnements et l'augmentation des productions et des ventes. Suite à l'évènement, l'agriculture et l'industrie se développent encore plus grâce aux axes routiers signés par De Gaulle peu après. La modernisation se met en place par la mise en circulation des tracteurs (en 1955 il y avait 1400 de ces véhicules agricoles et 10 ans après, cela passe à 7400). La Bretagne sort alors de la misère par la révolution technique (augmentation des élevages) et par la révolution idéologique (progrès de l'agriculture : modernisation) ; en effet, les prêts sont multipliés par 8 pour les agriculteurs, ce qui montre la rentabilité du métier (La Bretagne produit de plus en plus de produits animaliers et céréaliers). Cependant, l'agriculture familiale est remise en cause lors de l'exode rural de la région pour Paris.

II Le Conflit agricole
Beaucoup de contraintes sont arrivées sur le niveau écologique, notamment par les critiques du Parti « Les Verts » sur l'azote rejeté donnant la création de multitudes algues vertes sur les plages bretonnes et la mort des sangliers cet été dernier. Des conflits éclatent entre les agriculteurs et les Verts sur le pourcentage d'azote produit en Bretagne (seulement 30 % d'après le Grand-Ouest). Le taux de nitrates en Bretagne dans les rivières s'élève à 29,6 mg/L pour une norme européenne de 50mg/L en 2008 . On remarque qu'après le traité de Maastricht, l'environnement