L'emploi en france
Lors de son intervention du mardi 16 novembre 2010, Nicolas Sarkozy s'est félicité de la création nette de 100 000 emplois en un an.
Au troisième trimestre 2010, l'emploi salarié dans les secteurs marchands a progressé de 45000 par rapport au trimestre précédent. Ainsi, en un an, les emplois ont augmenté au nombre de 100 000 selon l'INSEE.
Cela est une bonne nouvelle mais en engendre deux moins bonnes.
On peut parler d'une bonne nouvelle par rapport au fait que l'emploi reprenne, même si l'on peut évoquer une reprise modeste mais il y a deux mauvaises nouvelles :
En effet, la progression de l'emploi demeure insuffisante par rapport aux nombres de candidats.
Entre 2005 et 2008, soit avant la crise économique, la progression annuelle moyenne de la population active était de l'ordre de 150000 personnes.
Mais comme on a pu le constater, suite à la crise, la progression de l'emploi est de l'ordre de 100 000. Cela s'explique par le fait que comme les emplois sont de plus en plus rares, les jeunes vont privilégier une poursuite d'étude plus longue, les femmes qui par exemple avaient cesser toutes activités pour s'occuper de nouveaux-nés vont revenir sur le marché du travail, les hommes au lieu de rester au chômage vont tenter de partir en retraite. Les économistes parlent de « flexion d'activité ». Mais cette flexion ne va pas demeurer permanente car les jeunes ne vont pas continuellement poursuivre leurs études, les femmes ne vont pas faire moins d'enfants, et les hommes ne vont pas réduire leur durée d'activité surtout qu'en temps de réformes vis a vis des retraites, on parlerait plutôt de prolonger la durée d'activité.
Donc, à moins d'arriver à créer beaucoup d'emplois dans les deux années à venir, le chômage risque fort de répartir à la hausse.
Mais ce n'est pas tout, en effet, les 100 000 emplois supplémentaires créés au cours des quatre derniers trimestres sont en réalité uniquement des emplois