L'enfant
L’enfant est le premier tome d’une trilogie comprenant également Le bachelier et L’insurgé.
Il s’agit d’une autobiographie romancée bien que l’auteur s’en soit longtemps défendu. D’ailleurs le personnage qui l’incarne : Jacques Vingtras porte les même initiales que l’auteur.
Etude de la dédicace et du chapitre 1 jusqu’à la fin de la première partie : la mère et la fessée.
La dédicace :
C’est à chaque lecteur de dire si la dédicace lui est adressée, s’il s’y reconnaît. Vallès fait partie des gens à qui le livre pourrait être dédié (autodédicace implicite). Il dénonce l’école mais en est un produit. Le livre est placé sous le signe de la révolte.
Chapitre 1 :
Titre : Ma mère Première phrase = doute : est-ce que le narrateur renie sa mère ?
On pourrait s’attendre à ce qu’il donne son nom (surprise).
Dans le premier paragraphe « mère » et prononcé avec un caractère dubitatif, puis apparaît clairement comme l’objet des souffrances dès le second paragraphe.
Il admet que c’est bien sa mère qui l’a élevé (parag. 2) présent de narration (la plupart du livre est écrit au présent).
Paragraphe 2 : la valeur du sens de « et » dans « et elle me fouette tous les matins » change selon qu’on pense que la mère accorde ou non à gâter :
Ma mère dit qu’il ne faut pas gâter les enfants donc elle me fouette tous les matins elle se refuse à gâter son fils ou Ma mère dit qu’il ne faut pas gâter les enfants mais elle me fouette tous les matins selon elle, elle gâte son fils en le fouettant.
La seule allié semble être Mlle Balandreau (voir le subterfuge imaginé)
pour le moment : le narrateur ne se plaint pas, contrairement à la dédicace
La critique de la mère et la souffrance qu’elle lui inflige sont implicites.
Vingtras cherche à comprendre : ma mère dit qu’il ne faut pas gâter les enfants => logique car elle applique ses dires : « elle me fouette tous les matins ». De plus il