L'engagement politique au 20ème siècle et ses limites
Tout d’abord, définissons le terme de " littérature engagée " ; On trouve toujours un contexte précis (guerres de religion, atteintes aux libertés, misères sociales, ...) l'écrivain peut décider de mettre son art au service d'une cause. Dans ce cas, on dit que son art est engagé. Il invite ses lecteurs à la réflexion ou à l’action. La naissance de l'écrivain engagé commença avec Voltaire. En effet, il imposa cette nouvelle forme d'écriture entre 1763 et 1765 avec l'affaire Calas (Jean Calas fut condamné et exécuté injustement pour infanticide
). Voltaire avait lui-même connu l'intolérance du fanatisme.
Il décide donc de prendre position face aux injustices des tribunaux en interpellant l'opinion publique. C'est alors que des écrivains comme Emile Zola, Jean-Paul Sartre ... suivront ce modèle d’écriture. Ils veulent convaincre les hommes d'adhérer à une cause: il exhorte ses semblables. Son rôle est alors de délivrer un message pour que le lecteur réagisse. Il veut alerter l'opinion publique au nom de la justice et de la vérité.
La littérature engagée se développe principalement au XXème siècle. Cette conception de la littérature s'oppose à celle de " l'art pour l'art " et a pour but de servir un idéal humain. A cette époque, ils favorisent les réflexions politiques.
Au début de l'année 1908, un groupe d'écrivains, parmi lesquels Eugène Montfort, Charles-Louis Philippe, Henri Ghéon, André Ruyters et Michel Arnauld (Marcel Drouin), décident de fonder une nouvelle revue littéraire. André Gide, Jacques Copeau et Jean Schlumberger participeront également au premier numéro, qui paraît le 15 novembre 1908. Mais suite à une dissension entre André Gide et Eugène Montfort, le groupe éclate. Un «second» premier numéro paraît le 1er février