L'ENSEIGNEMENT DU FLE AU KENYA
Cinq mots clés: enseignement, étrangère, plurilingue, globalisation, méthodologie, Par Odhiambo James Oduke (Maseno University, Kenya) ---------------------------------
Louis Porcher, un académicien et didacticien chevronné a observé à maintes reprises qu’une langue est une réalité phonétique. La parole est la vraie réalité de la langue. L’écrit bien important est toujours classifié au deuxième rang sur l’hiérarchie des acquis langagiers. L’apprentissage du français en tant que langue étrangère au Kenya a subi une évolution importante au fil des années depuis l’époque coloniale. A l’époque on mettait l’accent sur quelques aspects fondamentaux de la langue. L’écrit et la lecture étaient la base importante lors de l’apprentissage du français. Savoir la grammaire française était vérifié comme avoir un atout dans la langue. L’expression orale n’était pas une habileté indispendable dans l’apprentissage. Les livres et les autres ressources voire les matériels pédagogiques réalisés pour encadrer les cours de FLE ont concentré sur la lecture et la rédaction ici je cite le bon usage de Grevisse , la Grammaire sans fard etc. Les grands linguistes à l’instar de Bloomfield, Chomsky, Harris ont véhiculé que la langue c’est la grammaire. L’art de bien parler une langue réside dans la grammaire. La colonne vertébrale de la langue c’est la grammaire. Au fils des années les recherches ont constaté que la langue remplit plusieurs fonctions (à l’oral et à l’écrit) Roman Jakobson(1963).Ses fonctions selon Jackobson sont entre autres les fonctions référentielles, expressive, conative, phatique, métalinguistique et poétique.
Au Kenya ont vient de subir une évolution dans l’apprentissage du FLE.