L’entre-deux-guerres est la période (1918-1939) comprise entre la première et la seconde guerre mondiale. Cette période a été marquée, entre autre, par différents progrès considérables.

A la suite de la seconde guerre mondiale, l’Europe ressort très affaiblie du conflit et doit affronter un traumatisme démographique (surmortalité), des difficultés financières et monétaires et une remise en cause de sa puissance économique. En effet, le bilan est dramatique sur le plan humain et matériel et la crise de 1929 n’arrange rien. Celle-ci marque le début d’une grave crise économique mondiale et aura pour conséquence une aggravation de la concurrence entre les nations: les rivalités économiques ouvrent la porte à des rancunes politiques plus anciennes, souvent nées d’ailleurs du règlement de la première guerre mondiale. Les années 30 voient également le retour des nationalistes, tant en Europe, qu’en Amérique du Sud ou en Asie, ainsi qu’un développement des idéologies totalitaires, qu’elles soient de droite (fascisme, nazisme) ou de gauche (stalinisme).
Mais en dehors de tout ça, les années sont également les témoins d’un formidable élan intellectuel, artistique et technique qui voit s’accélérer un véritable renouveau culturel et se développer le cinéma, la radio, l’aéronautique et l’automobile. Ces années de tensions extrêmes ne font qu’annoncer nos sociétés actuelles, marquées par la rapidité des communications, les idéologies qui s’imposent à l’esprit et la consommation en masse.

La Flandre et la Wallonie

Pendant 200 ans, jusqu'à la Première Guerre mondiale, la Wallonie (francophone) fut l'une des régions les plus dynamiques du monde, alors que la Flandre restait une région essentiellement agricole. La Belgique fut, grâce aux industries wallonnes principalement, la deuxième puissance économique, la troisième puissance industrielle, et la quatrième puissance commerciale du monde au XIXe siècle.
La Flandre, elle, commença à rattraper son retard technologique