L'erreur dans le contrat
Cas Pratique n°1
Dans la situation présentée, Mr Casino et l'entreprise "Edition Désert" se sont entendu le 10 mars sur un contrat de publicité disant que la société Edition Désert s'engage a publier l'annonce de Mr Casino. Cependant, ayant appris la faible portée médiatique de la gazette, Mr Casino refuse le paiement de l'annonce estimant qu'il a commis une erreur. Se pose ainsi la question de savoir si le contrat passé entre les parties est valable ? Mr Casino estime avoir commis une erreur et espère la nullité de l'acte passé. Par conséquent c'est a lui de prouver la dite erreur. Néanmoins, Mr Casino, en qualité de commerçant, a pour obligation de lire les écrits, manuscrits ou imprimés sur lesquels il appose sa signature. D'autres part, l'ordre de publicité constitue un contrat définitif dont les termes sont clairs et précis. Par conséquent, il est clair que la société Edition Désert a plus de chance d'obtenir gain de cause en justice pour les motifs que cette dernière n'était pas de mauvaise foi en ne cachant aucune information a son cocontractant. Que d'autres parts, Mr Casino avait pour obligation de lire avec attention l'accord conclu. Un arrêt de la cour d'appel de Paris du 24 avril 1984 a rendu un verdict similaire. Cette dernière a également précisé que l'appelant du jugement avait pour obligation, en qualité de commerçant, de prendre connaissance avec le plus grand soin des termes du contrat.
Cas pratique n°2 :
La situation présentée met en relation Mr Louis-Antoine Poire, ayant acheté une 4L et une Cadillac rose à Mr Sylvain Croc. Si l'achat de la 4L n'a aucune valeur sentimentale, ce n'est pas le cas de la Cadillac. En effet, fan inconditionnelle de Irène Romon, Mr Poire n'a acquis La Cadillac que parce qu'il est persuadé qu'elle a obtenu a la star. Mais Mr Poire va être surpris d'apprendre dans un premier temps que la 4L ne dépasse pas les 10 km/h puis dans un second temps que la Cadillac n'a