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Les origines de la table ronde européenne remontent au début des années 80. Cette organisation dispose d’entrées de toute parts et exercent une très grande influence auprès des différents gouvernements européen et de la Commission Européenne.
Au début des années 80, l’Europe était économiquement à la traine. Le Japon était en plein essor et les Etats-Unis apparaissaient être une force solide. Les européens craignaient ainsi de se faire distancer.
C’est donc à cette époque que Pehr G. GYLLENHAMMAR le PDG de Volvo a évoqué la mise en place d’une sorte de nouveau plan Marshall pour l’Europe. Il a ainsi concocté une liste de patrons de multinationales et de décideurs susceptibles de réfléchir ensemble à des pistes permettant de trouver une solution au malaise économique de l’époque.
Du coté des politiciens, le membre de la Commission qui a vraiment joué un rôle central est le belge Etienne DAVIGNON qui disposait d’une expérience de diplomate et d’homme d’affaires. Ce dernier voyait bien qu’il y avait un vide et disait : « Si je veux parler à l’industrie européenne, je n’ai pas d’interlocuteur ». Il constata ainsi un déficit de contact entre la Commission et les opérateurs économique.
Les seules relations qui existaient à l’époque s’exerçaient par le canal des fédérations de l’industrie à un niveau très officiel avec aucun contact direct avec les dirigeants d’entreprise. Ce qui revenait une fois de plus à dire qu’il y avait un manque.
Ils avaient donc décidé de mettre en place un groupe d’industriels (la future table ronde européenne) afin d’obtenir leur point de vue.
Au sein de ce groupe, on pouvait y trouver les AGNELLI, qui étaient à la tête du groupe Fiat en Italie, Wisse DEKER le patron de Philips au Pays-Bas, Pehr G. GYLLENHAMMAR le patron du suédois Volvo, les dirigeants de Siemens, mais aussi de grandes entreprises de chimie allemandes, des français, des espagnols, des britanniques, … Une poignée de dirigeant voulant