En période de crise, l’état doit-il diminuer le budget de la défense ?

Interrogé sur le récent rapport de la cour des Compte, qui appelle à des réductions des dépenses de l’Etat, Jean-Vincent Placé, le président du groupe EELV, a estimé que la défense était l’un des secteurs dans lesquels il était possible de réaliser des économies de dépenses.
D’après Michel Goya, depuis 1991, en divisant par deux le pourcentage du PIB consacré à la défense, les différents gouvernements ont déjà retiré 200 Milliards de crédit. Les seuls qui opposent une résistance à la baisse des budgets sont les industriels, bien entendu en fonction de leur intérêt propre.
En période de crise n’est-il pas judicieux de se poser la question de ces réductions ? Dans quel secteur serait-il possible de concevoir des efforts ?
On peut peut-être sortir de la crise par une relance militaire comme avec le troisième New Deal de ROOSEVELT. Apres tout l’industrie de la défense est par essence non delocalisable et ses efforts de recherche et développement peuvent stimuler la haute technologie comme aux Etats-Unis.
Dans l’immédiat, on ne peut évidemment pas échapper aux efforts de réductions des dépenses.
En effet, Michel Cabirol, a annoncé qu’en 2012 les crédits dédiés aux armées aller augmenter de 1,8 % et donc de 31,72 Milliards d’euros.
Le gouvernement, a ainsi annoncé une enveloppe budgétaire pour les armées en hausse de 1,8% soit 550 Millions d’euros pour atteindre les 31,72Milliards d’euros dont 16,5 milliards pour les équipements.
En valeur absolu le budget de la défense est passé d’un plus haut de 36 Milliards d’euros en 1991 à un plus bas de 29 Milliards en 2002 pour remonter à 32 Milliards en 2010
En valeur relative, la défense est passée de 14% du budget de l’état en 1991 à 9,5% en 2010 et de 3,3% du PIB à 1,7%.
Mais depuis 1994, aucune loi de programmation militaire n’a été respectée, en