L'europe dans la guerre froide
Introduction
En 1942, l’expansion nazie est à son apogée. L’ordre national-socialiste règne alors sur presque toute l’Europe. Pour Hitler, c’est sûr : il faut construire une nouvelle Europe, nazifiée .
Comment ont réagi les populations européennes face à la brutalité de l’occupation nazie ? Nous pouvons distinguer trois voies : collaboration , résistance
1 les collaborations ;. A- les collaborations avec le Reich :
- Certains états ont choisi une alliance avec l’Allemagne. Ils sont persuadés de la victoire allemande et en attendent des avantages. Ils restent différents de l’Allemagne et n’ont pas les mêmes buts ni les mêmes convictions idéologiques.
- Dans certains états, des minorités d’Européens sont ouvertement pronazis et prennent l’Allemagne comme modèle. Leur engagement remonte souvent d’avant la guerre. Ce sont les leaders de petits partis fascistes qui approuvent Hitler. Ils sont favorisés par l’Allemagne, accèdent souvent au pouvoir, mais n’ont pas le soutien de la population
- Dans d’autres pays, certains régimes pratiquent une collaboration d’état. Il s’agit de gouvernements européens qui ont choisi de collaborer avec l’Allemagne. Ils ne sont pas nazis mais ils incarnent souvent une droite dure : une obsession de l’ordre, un antibolchevisme et parfois un antisémitisme. Ils n’aiment pas beaucoup les nazis, mais ils collaborent car ils sont persuadés de la victoire allemande. En acceptant de travailler avec l’Allemagne, ils espèrent obtenir des avantages et une bonne place dans la nouvelle Europe nazie. C’est plus intéressant pour l’Allemagne car ces gouvernements sont mieux acceptés par les populations que les pronazis
- Autre forme de collaboration : la collaboration économique. Elle est plus difficile à cerner. Les nazis ont obligé les grandes entreprises à travailler pour eux, certes.
Mais certains industriels européens ont choisi cette collaboration. Certains par choix idéologique car ils se sentaient