L’Europe est un vaste territoire composé de nombreux Etats. Ce morcellement s’explique par l’Histoire. De même, les différentes limites conventionnelles qui ont pu lui être données se retrouvent aujourd’hui remises en causes. L’Europe a connu une histoire mouvementée, ce qui lui a permis de se fonder une identité bien propre. Tout d’abord, ce sont les deux grandes puissances de l’Antiquité européenes, à savoir Athènes et Rome, qui ont structuré notre continent, notamment grâce à la Démocratie athénienne ou l’Empire romain, dont certaines limites ont servi à former les limites actuelles du territoire européen.
Par la suite, les Grandes Découvertes et les expéditions des conquistadores ont contribué à exporter la culture européene au-delà de son berceau, permettant de ce fait aux langues espagnole et portugaise d’être parlées en Amérique du Sud… La colonisation, qui découle de ces decouvertes, a également été un facteur d’expansion de l’identité européenne à travers le monde. Les langues officielles les plus répandues dans les pays d’Afrique sont l’anglais et le français.
Au XIXe siècle, la révolution industrielle se propage en Europe, centralisant les commerces, et donc la population, autour des voies fluviales telles le Rhin, autour duquel sont mesurées les plus fortes densités de population. L’exode rural est de plus en plus important du fait de l’amélioration des techniques agricoles, et du besoin peu important de main-d’œuvre que cela génère.
Plus tard, la Seconde Guerre Mondiale est l’occasion de l’avènement des grands totalitarismes contemporains. L’Union Socialiste Soviétique voit le jour, guidée par Joseph Staline. La fin de la guerre coïncide avec la création de grandes institutions européennes, qui seront la base de l’Union Européenne.
Aujourd’hui, et malgré cette histoire mouvementée, le continent est encore et toujours en construction, notamment sur deux points primordiaux : ses limites, et son identité