L'exception française
Prof. Ludovic Renard
LES EXCEPTIONS FRANCAISES
Introduction
Phrase introductive
« La France est diversité » affirme Fernand Braudel, célèbre historien français, dans son ouvrage « L’Identité de la France », publiée en 1986, un an après sa mort, où traduit l’ambition de rendre intelligible l’histoire de ce pays sur quatre millénaires.
Travail sur le sujet
Or, si le concept de « diversité », évoquée par Braudel, assume un sens par rapport à la définition d’un état de normalité, de la même façon, le concept d’ «exception » se dessine/profile avec l’identification d’un ensemble de règles, normes or coutumes.
En effet, lorsqu’est évoquée le sujet des exceptions françaises, deux perspectives bien différentes doivent être recherchées.
La première a trait au risque de conforter les françaises dans une certaine arrogance, car ces exceptions seront automatiquement perçue dans un sens unique, favorable : depuis la Révolution française celui d’une spécificité « par le haut », une certaine idée de la grandeur de la France par rapport à un générique « autres ».
Avec la deuxième perspective du sujet on s’agit de comprendre si les exceptions françaises deviennent significatives par rapport, non plus aux autres, mais à ce que la France fut dans le passé.
La France aime à se percevoir comme une société nationale dans laquelle l’Etat , la nation, la culture et l’économie forment une unité indissociable. S’il y a une exception française, elle tient certainement dans cette représentation « républicaine », où la République définit plus un type de société qu’un régime constitutionnel. L’histoire national est celle du progrès, les intérêts particuliers sont dépassé par l’Etat universaliste, l’économie et la culture sont au service de la grandeur nationale, les conquêtes sociales deviennent un élément de la loi générale…
Cette représentation nationale est si forte, si haute, que bien souvent les Français se perçoivent comme indignes :