L'experience du roman au xxe siecle
L’écume des jours ou le roman de la décomposition ?
I – Un roman en crise ?
Le roman commence à rompre avec ses règles au 18e s (de façon très lente) par ex, Diderot dans Jacques le fataliste commence à rompre avec les codes imposés. Une question ce pose fin 19e : le roman ce borne t’il à reproduire le réel ? On aboutit alors au paradoxe suivant : le roman devient un objet de suspicion comme le souligne Nathalie Sarraute dans son roman l’air du soupçon. Les années 50 voient alors apparaître le nouveau roman, bien que certains continus à écrire selon des formes canoniques.
A- La rupture
Dès 1924, André Breton dans le manifeste du surréalisme exprime ses griefs contre le roman en particulier et contre la psychologie des personnages, par ex : Le paysan de Paris d’Aragon est une espèce de roman qui enfreint toute les règles traditionnelle du genre : la structure en chapitre est brisée et tout concourt à la recherche du choc poétique
B- La continuité
Le 19e siècle semble se maintenir (à la recherche du temps perdu, Proust) Il faudra attendre André Gide pour qu’apparaisse une roman sans sujet et presque sans intrigue, le roman mis en abîme celui Des faux monnayeurs dans lequel le héros tiens un journal exactement comme Gide et qui donne à voir toute la jeunesse de son œuvre Michelle Butor avec son célèbre roman La modification où le récit fait revivre sur le mode de la lecture l’épisode de la modification qui c’est opéré dans son esprits.
C- Le nouveau roman
Les auteurs du nouveau roman refusent un personnage principal et donc une histoire individuelle, hérité d’un passé balzacien quelque peut démoder pour l’époque, nous avons aussi le refus du rôle traditionnel du