L'expressionisme au cinéma
le cinéma expressionnisme était une manière de comprendre l’homme,
en ausant.
écrire sur l’expressionnisme, c’est dans un même élan tenter une histoire du cinéma et en faire l’historiographie. c’est rappeler les divergences d’approche, les querelles esthétiques, les incompréhensions d’un « mouvement » régi par des principes communs (perspectives dépravées, décors tourmentés comme des âmes souffrantes, expressivité des corps d’acteurs, la distortion, jeu d’ombres et de lumière…) et qui produisit en même temps des œuvres et une conscience d’œuvre, des films et une théorie du film.
le contexte historique, social et culturel d’une société se reflète toujours dans les créations artistiques de son époque. elles représentent un témoignage de grande valeur pour comprendre ce qui se passa dans un pays, qu’elles étaient les préoccupations de sa population et quels besoins régnaient alors.
en allemagne, l’éclatement de la première guerre mondiale s’est traduit artistiquement dans l’expression de thèmes tels la solitude, l’amertume, l’horreur et l’angoisse de l’individu dans la société industrielle. en philosophie, le courant existentialiste se développa, questionnant la vie et la mort, se centrant sur l’introspection et la sensibilité humaine.
principaux réalisateurs :
fritz lang
dr. mabuse (1922)
die nibelungen (1924)
metropolis (1927)
M L maudit (1931)
le testament du dr. mabuse (1933)
friedrich wilhelm murnau
schloss vogelöd (1921)
nosferatu le vampire (1921)
le fantôme (1922)
le dernier des homes (1924)
faust, une légende allemande (1926)
l’aurore (1927)
l’intruse (1930)
tabou (1931)
arthur robinson
le montreur d’ombres (1923)
manon lescaut (1926)
paul leni
le cabinet des figures de cire (1924)
l’homme qui rit (1928)
arthur von gerlach
vanina (1922)
zur chronik von grieshuus (1925)