L'expulsion des jésuites en france
L’expulsion des Jésuites
A la suite de l’attentat de Damiens en 1757, Louis XV s’est séparé de Machault d’Arnouville et du comte d’Angenson. Ce départ coïncide avec le début de la guerre de 7 ans. Les difficultés rencontrées alors par les armées firent apparaitre la nécessité d’appeler au gouvernement un homme actif qui redore le blason français. Louis XV appelle donc Choiseul au gouvernement. Ce dernier est né le 28 juin 1719 à Nancy et est mort le 8 mai 1785 à Paris. Il est originaire de Champagne, de noblesse immémoriale. Il est issu d’une très ancienne famille Champenoise et Lorraine. Choiseul est destiné au métier des armes, après ses premières études chez les jésuites de Nancy. Il assiste à plusieurs campagnes de l’Autriche après être envoyer à 19 ans, dans le régiment Royal-Allemand. Quelques années plus tard, en partie grâce à la marquise de Pompadour, il débuta dans la diplomatie par une ambassade auprès de Saint Siège : il s’agissait de négocier avec le pape son intervention dans le conflit qui opposait alors le roi aux parlements jansénisants. Il parvint brillamment à vaincre l’hésitation de Benoit XIV, dont il obtint l’encyclique Ex omnibus qui condamnait les jansénistes. Son père est ministre de Lorraine puis de Toscane en France. Sa mère est de Bassompierre. En 1750, il épouse Louis-Honorine Crozat de Châtel, fille d’un lieutenant général des armées du Roi. Le document qui nous ai présenté est un récit autobiographique de Choiseul écrit vers 1784 et publié en 1904. Ce texte nous relate les faits de l’expulsion des jésuites par les parlements. Il peut nous poser la question suivante : En quoi ce texte nous montre que l’expulsion des jésuites est un affaiblissement de l’autorité royale ? Pour y répondre, nous développerons un plan en deux parties. Dans un premier temps, la victoire parlementaire sera exprimée. Puis dans un deuxième temps nous verrons l’affaiblissement de l’autorité royale sur