L'extention de la logique marchande a l'ensemble de l'economie eest elle souhaitable

623 mots 3 pages
Commentaire rédigé
1-Le poids grandissant de la mort
2-La mort vécue comme une rupture, un basculement
3- L'expression d'une souffrance
"Le temps déborde" est un recueil publié en 1947 soit quelques mois après le décès brutal et inattendu de sa compagne Nush. Dans tous les poèmes du recueil Eluard revient sur les dix-sept années de vie commune qui se sont brusquement interrompues. Notre vie est le poème le plus connu du recueil, celui ou la mort de Nush est aussi la sienne. La vie avec Nush ne faisait qu'un avec l'emploi de ce possessif notre. Si le second terme est vie, le mot qui revient comme une obsession dans ce poème est la mort.
I Le poids grandissant de la mort
La structure de ce poème en alexandrins réguliers est ce qui retient le lecteur. La mort de sa compagne Nusch, une mort brutale, entrée chez Eluard "comme dans un moulin" apparaît comme une rupture dans la composition du poème autant que dans la vie de l'auteur. L'opposition entre la vie et la mort commence dès le premier vers avec une alternance de 6 pieds sur la vie "Notre vie tu l'as faite" et de 6 pieds sur la mort "elle est ensevelie", puis elle continue avec 1 alexandrin sur la vie "Aurore d'une ville un beau matin de mai" et un autre sur la mort "Sur laquelle la terre a refermé son poing". Les deux alexandrins suivant ont la même structure, puis il y a deux alexandrins sur la vie. Le poème bascule au vers 8, avec la conjonction "mais" qui introduit l'opposition, l'objection. Les 8 derniers vers sont centrés de façon obsessionnelle sur la mort. Cette structure donne à la mort une extension croissante, comme une sorte de débordement. Le titre "Notre vie" est repris de manière anaphorique en début de poème et de seconde strophe et sous des formes diverses dans les vers 6 et 7 "vivre", "donner la vie". Après la structure, le temps des verbes occupe une place importante. Dans "Notre vie tu l'as faite", le passé composé exprime une action résolue qui se continue dans la seconde partie du

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