L'extrait de la critique de l'école des femmes, de molière.
On jugera recevable tout projet de lecture cohérent. On peut, par exemple, admettre une organisation du devoir fondée sur le mouvement du texte, dès lors qu’elle évitera le juxtalinéaire et la paraphrase.
Respecter, pour l’essentiel, ce mouvement, est d’ailleurs le choix ici retenu, pour la facilité d’utilisation de ces indications.
On pourra valoriser des éclairages apportés par la connaissance de l’oeuvre de Molière, mais on ne saurait pénaliser les copies privées de ces éléments. En particulier, il n ‘est évidemment pus utile d’avoir lu L’Ecole des femmes. Et il va de soi qu’on ne saurait exiger la connaissance du contexte de production de ce texte, a fortiori le repérage d ‘indices textuels qui y renvoient allusivement.
Le paratexte éclaire la situation d’énonciation aussi bien que les propos tenus. On ne tolèrera aucune erreur liée à sa lecture hâtive, ou à son ignorance.
Dorante, entrant in medias res, rappelle à la fois les enjeux du débat et en anticipe la nature hautement polémique : «une matière qui, depuis quatre jours, fait presque l’entretien de toutes les maisons de Paris»; «la diversité des jugements qui se font là-dessus »; et surtout: «j’ai ouï condamner cette comédie à certaines gens, par les mêmes choses que j’ai vu d’autres estimer le plus. ». C’est souligner l’irréductibilité de l’opposition. Et c’est déjà annoncer le dialogue qui va opposer Dorante et le Marquis. (On saurait apprécier une remarque sur l’adjectif « plaisant », par lequel Dorante caractérise cette agitation, et, ce faisant, se caractérise implicitement lui-même, signalant ainsi à la fois ce que ses propos vont impliquer: son humour, son absence de pédantisme, son appétence d’honnête homme mondain pour les derniers sujets à la fois en vogue et digne d’être disputés.) Car, «plaisant», c’est bien ce que sera le dialogue, et les candidats devront, à l’évidence, éviter de commenter l’argumentation en ne tenant pas compte de son expressivité. Le texte de Molière