L’histoire du Charlevoix est étroitement liée au milieu géographique. La nature règne en Charlevoix, elle a commandé le mode de vie et a forgé l’identité régionale. Charlevoix s’est imposé comme une région dont la caractéristique principale est d’être regardée, admirée. Cette partie du Québec a eu depuis le début à affronter les inconvénients suscités par le relief vu comme difficile et les rigueurs du climat hivernal. Les attributs physiques du territoire ont acquis une valeur traduite par la reconnaissance, en 1998, d’un territoire de 5600 km carrés comme espace de la Réserve mondiale de la biosphère. Le tourisme a été et est un facteur clé modulant l’évolution de cette région. Les Charlevoisiens ont su tire parti du moins ce que leur a offert la mère nature et se construire une vie, une identité. La région a une histoire riche et mouvementée qui suscite l’intérêt des historiens et même les gens ordinaires.
L`histoire contemporaine de Charlevoix se caractérise par une industrialisation modeste, la préoccupation pour moderniser l’agriculture, la naissance de nouvelles municipalités, une diminution significative de la population, des problèmes de transport et de communication, des initiatives dans l’enseignement et dans le domaine de la santé. L’industrialisation, la colonisation agricole, la villégiature et le développement urbain ont influencé la structuration du territoire. Dans la première moitié du XXe se constituent des municipalités et des paroisses parmi lesquelles: La Baie-Sainte- Catherine, Clermont, Rivière-du- Gouffre, Saint- Bernard, etc. L’économie, les fonctions et l’emplacement ont conduit à leur développement différent. Les communautés de l’arrière- pays apparaissent bien pauvres lorsqu’on les compare à Pointe- au Pic, Clermont, La Malbaie, Baie- Saint- Paul. Les deux dernières s’imposent comme« des chefs- lieux régionaux» et deviennent des centres de services où se retrouvent les institutions régionales. Au début de XXe siècle, la Baie-