L'histoire de la mondialisation
En quelques sortes, les flux (quels qu’ils soient) ou la logique des flux remplace la logique des territoires et des lieux. Ceci implique qu’un espace « global », sans limites ni véritable(s) centre(s) émerge. Dans ce contexte, on constate une tendance, non pas récente mais accélérée, des grandes villes à devenir encore plus grandes. C’est la définition la plus sommaire du processus de métropolisation.
La métropolisation s’appuie sur 3 tendances lourdes qui affectent tous les pays développés depuis plusieurs décennies : Une recomposition de la croissance démographique : Dans un contexte de croissance démographique faible dans les pays développés, la croissance urbaine est d’autant plus le résultat d’une redistribution de la population entre les villes et les régions L’accroissement de la mobilité : Il ne faut pas oublier que c’est essentiellement la diffusion de l’automobile qui a permis le considérable étalement urbain qui caractérise tous les pays développés. Ainsi, les aires fonctionnelles des plus grandes villes sont de plus en plus étendues. La tertiarisation des économies modernes : Le développement de certaines activités tertiaires, privilégient quelques grandes villes, celles où la main d’œuvre qualifiée est la plus abondante, celles qui sont les plus réactives pour capter l’innovation, celles qui sont les plus ouvertes et tolérantes, etc. La ville mono-industrielle traditionnelle est aujourd’hui le contre-modèle parfait de la métropole « créative ».
Les grandes villes, qui deviennent encore plus grandes, s’accroissent par un processus de triple concentration : des hommes, des activités et des richesses : Une