L'histoire du maquillage
Les Croisés ont rapporté le maquillage en Europe du Nord à partir du XIIème siècle.
Dès le XIIIème siècle, les nobles utilisaient du fond de teint, de la teinture pour les cheveux et du parfum.
A noter : à cette époque et jusqu’au début du XIXème siècle, les cosmétiques utilisés (notamment le blanc de céruse) sont des produits toxiques qui contiennent du plomb et du mercure.
A la Renaissance, l’idéal de beauté féminine consistait à avoir le teint diaphane, les lèvres, les joues et les Ongles rouges et les cheveux dorés.
Pour obtenir un blond vénitien, les femmes enduisaient leur chevelure d'un mélange de safran et de citron et exposaient leurs cheveux au soleil.
Par ailleurs, elles se poudraient le visage à la céruse et à l'ocre rouge et se teintaient les lèvres avec de la teinture de cochenille.
A partir du XVIIème siècle, l’usage du maquillage s’étend dans toutes les classes sociales.
Alors qu’au XVIIIème siècle, on abusait du rouge et on se fardait même pour dormir, le XIXème siècle est marqué par un certain retour au naturel.
L'industrialisation et les progrès scientifiques ont bouleversé le monde des cosmétiques au XXème et au XXIème siècles, avec notamment l’apparition de parfums de synthèse, de tensioactifs et de conservateurs.
Le maquillage comme les cosmétiques est très ancien.
Trois-mille ans avant Jésus Christ, les égyptiens connaissent déjà le maquillage : rouge à lèvres, khôl, maquillage pour les yeux à base de minerai de plomb, d'antimoine et de malachite. Les caravanes qui acheminent les épices et la soie en Europe, introduisent les cosmétiques et le maquillage en Grèce et dans l'Empire romain.[1]
Au Ier siècle, Néron et Poppée éclaircissaient leur peau avec de la céruse et de la craie, soulignaient leurs yeux au khôl et rehaussaient leur teint et leur lèvres avec du rouge.[1] Des femmes telles que Cléopâtre se maquillaient énormément, mais les produits de l'époque étaient essentiellement fait