L'histoire du vote
L’ordre politique n’est pas quelque chose de figer. De même, dans un ensemble de pays donné, les régimes politiques ainsi que les institutions politiques peuvent être changé en fonction des rapports de force entre différents groupes sociaux. Néanmoins, il ne s’agit pas de rabattre le droit sur la lutte des classes mais de dire qu’au sein même des élites, il y a des groupes ayant des intérêts divergents et s’affrontant autour de la définition de la loi.
C’est le cas de Charles Beard qui montre que la Constitution des Etats-Unis est le produit d’un rapport de force entre différentes fractions des élites américaines de l’époque.
C’est aussi le cas aussi de Brigitte Gaïti qui nous montre que la Constitution de la Vème République est le produit de rivalités fortes au sein de l’Etat et entre différentes fractions des élites économiques, intellectuelles…
Une grande partie de la lutte se joue dans la capacité à mobiliser des groupes sociaux extérieurs au jeu politiques et dans la capacité à entretenir l’ordre politique. On distingue différentes formes de participation à la vie politique : le vote (formes de participation les plus légitimes), manifestation, grèves… (formes de participation les moins légitimes) On distingue le vote et la manifestation.
Chapitre 3 : La participation électorale :
Tous les régimes politiques tendent à mettre en avant un modèle idéal qui s’accompagne d’une forte contrainte à se conformer au modèle du parti. Cela se fait dans les régimes autoritaires mais aussi dans les régimes démocratiques : conception du citoyen idéal qui est celui d’un individu susceptible de se faire une idée par soi même et de l’exprimer par le vote.
Cependant, les sciences sociales apportent un certain nombre de démentis en montrant en quoi le comportement des individus, notamment leur comportement politique n’est pas dénué de détermination sociale échappant à l’individu. Il n’est donc pas tant