L'homme est la couleuvre -
Finalement, un des plus grands défauts de l’homme que Lafontaine va aborder dans la fable et son entêtement. L’homme est complètement insensible aux idées des autres et se fie seulement à son propre opinion. Malgré le fait que la vache, le bœuf et l’arbre témoigne de l’ingratitude de l’homme, il va complètement ignorer les témoignages de ceux-ci et va tuer la couleuvre malgré tout.
« 'Homme trouvant mauvais que l'on l'eût convaincu,
Voulut à toute force avoir cause gagnée.»
L’homme va aussi agir selon ses droits plutôt que selon la raison. La couleuvre va essayer de convaincre l’homme de ne pas la tuer en lui énoncent des arguments très raisonnable, mais l’homme ignore ses arguments et persiste à tuer la couleuvre en revendiquant ses droits.
« Enfin il repartit : Tes raisons sont frivoles :
Je pourrais décider, car ce droit m'appartient».
Le personnage de l’homme illustré dans cette fable pourrait représenter les figures autoritaires du XVIIe siècle. Celles-ci était offensées par la raison et utilisaient justement leurs droits et leurs pouvoirs politiques pour censuré les écrivains qui véhiculaient des idées qui leurs semblaient inacceptables. Vers la fin de la fable, là où on y retrouve généralement la moral de l’histoire, on lit :
« On en use ainsi chez les grands :
La raison les offense ; ils se mettent en tête
Que tout est né pour eux, quadrupèdes et gens,
Et serpents.
Si quelqu’un