L'homme est une machine selon la mettrie
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Le 18e siècle est marqué par un effort de critique et de réflexion. La métaphysique philosophique de l'époque était surtout inspirée d'idées matérialistes. Les délimitations entre les discipline, cependant, surtout l'étude du vivant, n'étaient pas toujours très claires. N'étaient pas rares ceux qui philosophaient sur des sujets «scientifiques». Descartes, par exemple, opposait l'Homme à l'animal en distinguant l'âme de la matière (res cogitan vs res extensa) et en accordant à l'Homme seul une âme, donc la capacité de penser. Il "prouva" le tout à l'aide de sa méthode rationnelle. Les monistes, pour leur part, considéraient la nature comme étant faite d'une seule et même matière qui posséderait tout les attributs de la Nature. Julien Offroy de La Mettrie (1709-1751) était un matérialiste moniste qui, dans son essai philosophique L'Homme-Machine, considéra l'Homme comme une machine particulière. Il est question de quelques de sujets dans cet essai, mais c'est principalement la dernière partie du texte qui sera étudiée ici, celle qui traite surtout de la description de l'Homme et des animaux comme étant des machines. Les trois points abordés seront : D'abord, l'âme selon sa définition classique n'existe pas. Ensuite, la machine (corps) est composée de ressorts qui fonctionnent sont dotés d'un mouvement propre qui subsiste après la mort. Puis, l'élément central du corps est le cerveau.
Premièrement, La Mettrie veut réfuter la définition traditionnelle (religieuse) de l'âme, c'est-à-dire comme étant un élément spirituel. Il écrit : [···]L'organisation suffirait-elle donc à tout? oui, encore une fois ; puisque la pensée se développe visiblement avec les organes, pourquoi la matière dont ils sont faits ne serait-elle pas aussi susceptible de remords, quand une fois elle a acquis avec le temps la faculté de sentir L'âme n'est donc qu'un vain terme dont on n'a point d'idée, et dont un bon esprit ne doit se servir que pour nommer la partie qui pense en