L'homme - lamartine
Nous nous interrogerons sur le cheminement qui passe par la singularité, pluralité, et universalité du poème.
Nous verrons dans un premier temps que ce poème semble dédié à une personnalité controversée de l'époque, époque se situant à la jonction de deux mouvements littéraires perceptible dans notre poème ce qui fera l'objet de notre seconde partie. Jonction de siècles différents, créant une certaine instabilité artistique menant à une vision de l'existence particulière.
Au début de son poème, Lamartine s’adresse à un interlocuteur non définie (vers 1 : « Toi ») qui pourrait être un lecteur fictif. Ce « Toi » n’étant pas spécifié, laisse place à un léger suspens, qui au final retombe deux vers plus loin, car nous pouvons voir que ce « toi » désigne en réalité un poète anglais contemporain à Lamartine : Lord Byron. En effet, le nom de cet artiste est présent à quatre reprises dans la première partie du poème, sans compter le nombre d’apparition du pronom « toi ». Ce suspense est donc à mettre entre parenthèses mais nous pouvons tout de même imaginer que le pronom « toi » interpelle le lecteur et provoque son attention. De cet écrit découle une véritable admiration pour cet homme, qui apparaît comme source d’inspiration, voire double du poète lui-même (v. 63 « comme toi, ma raison en ténèbres abonde... »). Byron semble être une figure poétique qui inspire Lamartine et qui le fait même réagir. L’admiration de l’auteur est perceptible par la comparaison établie entre Byron et l’image de l’aigle, (« il ne veut comme toi… » v. 9) aigle qualifié de « roi des déserts »