L'homme à la tête de choux
L’homme à la tête de choux
L’homme à la tête de choux est un spectacle de danse contemporaine chorégraphiée et mise en scène par Jean-Claude Gallotta avec les paroles et musiques originales de Serge Gainsbourg interprétées par Alain Bashung, sur une version enregistrée pour ce spectacle. Les danseurs sont Simon Bailly, Adrien Boissonnet, Sylvain Decloitre, Hajiba Fahmy, Ximena Figueroa, Marie Fonte, Ibrahim Guétissi, Yannick Hugron, Cécile Renard, Eléa Robin, Thierry Verger, Loriane Wagner, Béatrice Warrand, Thalia Ziliotis. Parfois en costar parfois en sous-vêtements (costumes de Jacques Schiotto et Marion Mercier), ils progressent sur un plateau vide, ou presque, car la présence de Bashung est représentée par une chaine montée sur roulette.
Le chorégraphe s’inspire de l’album-concept de Gainsbourg pour y dévellopper les thèmes de l’amour, l’adultère, meurtre. Ainsi que les images de violence et d’extincteur. Les danseur cherche à choquer (femme nue), dégouter (image du crime, de la trahison et de la jalousie), toucher (par le désespoir de l’amour). Il s’agit la d’un style contemporain français empreint à diverse techniques : la vitesse, par la rapidité d’exécution des mouvements, la théâtralité, c’est-à-dire l’expression d’une histoire grâce aux gestes. Les danseurs effectuent les mêmes gestes et font des répétitions. De plus, ces gestes ne sont pas utiles dans la vie de tous les jours, c’est pourquoi c’est de la danse. Ils dansent sur tempo (que l’on remarque bien lorsque les danseurs progressent en cercle ou en diagonale, ainsi qu’en relation entre les paroles et le corps, ainsi le corps illustre les paroles, pour l’image de l’extincteur ou de la neige par exemple. La notion de poids est mise en valeur par les sauts et les portés. Passage en groupe mettre en valeur la vitesse et accentuent ainsi le ressenti de folie et de désespoir. Les trios mettent plus en avant la violence.
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