L'homme

628 mots 3 pages
En fait cette idée du bon sauvage est due au philosophe Rousseau. L’œuvre politique de Rousseau se construit le plus souvent en opposition à la pensée Hobbesienne. Le philosophe anglais Thomas Hobbes disait en reprenant le mot de Plaute : « L’homme est un loup pour l’homme ». Considérant ainsi que les hommes était naturellement amené à s'affronter les uns avec les autres. Ce à quoi Rousseau quelques siècle plus tard répondait : « L'homme est naturellement bon et c'est la société qui le déprave. ». (Ce n’est pas dans le texte même, mais dans une note de bas de page d’ailleurs.

Hobbes considérait qu’à l’état de nature (état fictif qui n'est qu'une hypothèse de travail pour tenter de comprendre ce qui a amené les hommes à s'unir les uns aux autres pour former une société) régnait l’égalité entre les hommes et que de cette égalité naissait le conflit permanent des hommes entre eux. Ils sont égaux en ce sens que le plus fort n’est pas nécessairement celui qui l’emporte puisque le plus faible peut vaincre par la ruse. Dans cet état de nature, chacun désirait les mêmes choses qui elles se trouvaient être limitées et aucun ne pouvant se prévaloir d’une supériorité sur les autres pour l’obtenir, puisqu’ils étaient égaux par nature, il en résultait nécessairement l’affrontement, c’est-à-dire la conflit de tous contre tous.

Rousseau contrairement à Hobbes part de l’idée selon laquelle l’homme serait naturellement bon et n’aurait pas, contrairement à ce que dit Thomas Hobbes, la volonté de nuire à autrui. Dans l’état de nature l’homme vit isolé sans société. En conséquence, comment pourrait –il être en conflit avec les autres ? demande Rousseau. Il ajoute qu’à l’état de nature les besoins de l’homme sont limités et que c’est dans la société que les désirs de l’homme sont illimités. En ce sens, il critique Hobbes qui selon lui attribue à l’homme de l’état de nature les défauts de l’homme civil. L’état de nature est pour Rousseau un état de bonheur, dans lequel la

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