L'homoparentalité
La cour de cassation dans cet arrêt de principe indique que le mariage n'est qu'une « union d'un homme et d'une femme », solution qu'elle présente comme étant inhérente au droit français (A) et conforme au droit européen essentiellement conventionnel (B).
A) La différence de sexe, condition implicite du mariage en droit interne français
(commencer par citer un élément de la cour de cassation)
(ttes les 15 lignes, il faut citer la solution de la cour de cass pour être sur de rester dans le commentaire)
Pour la cour de cassation, le mariage est selon la loi française l'union d'une homme et d'une femme. Pourtant, le pourvoi soulevait qu'aucune disposition du code civil n'imposait la différence de sexe comme condition de validité de mariage. Le pourvoi se basait sur différent articles du Code civil pour affirmer son argumentation. En premier lieu, l'article 75 du Code civil, pour le pouvoir cet article 75 n'appose aucune formule sacramentelle au mariage. Le pourvoi soulevait également l'article 144 qui détermine l'age à partir duquel on peut se marier. Si l'homme et la femme doivent avoir 18 ans pour se marier, pour le pourvoi il n'est pas précisé qu'un mariage entre un homme et une femme est nécessivement exigé. L'article 184 est également soulevé. Cet article énumère 6 cas de nullité absolue au mariage mais il ne prévoit pas la question de l'identité même des sexes des époux. Implicitement également, le pourvoi soulève le droit et la liberté de mariage qui ont été reconnus en droit interne par le conseil constitutionnel dans une décision du 13 aout 1993. Pour le pourvoi, si aucun article ne prohibe le mariage homosexuel, on peut en penser qu'il est alors permis. Or la cour de cassation n'a pas accueilli ce raisonnement. Elle répond même par une formule concise que le mariage est l'union d'une homme et d'une femme, et ce selon la loi française. La cour de