L'hygiene corporelle au xixeme
Comme il a été annoncé dans l’introduction, c’est au XIXeme siècle que la notion de propreté et donc d’hygiène corporelle commence à se développer.
Ce développement est du à l’apparition d’un nouveau mouvement appelé hygienisme. En 1832, le France connaît une grande épidémie de choléra qui fut à l’origine de nombreux décès. Suite à cela, de nombreux scientifiques se penchent sur la question des maladies et de leur transmission. Durant la deuxième moitié du siècle, Pasteur découvre les bactérie et démontre que les maladie ne se transmettent pas par les pores mais par les plaies cutanées.
C’est sur ces découvertes que s’appuient les hygiénistes. Ils prônent en effet, une hygiène régulière qui permettrait de se maintenir en bonne santé et de vivre plus longtemps. Cependant, il ne faut pas oublier que durant le siècle précédent l’eau était vue comme une incubatrice de miasmes. Il a donc fallu la « re-créditer » aux yeux de la population. Pour cela, on construit des bain publics, tout d’abords payant et ensuite gratuit. Ils avaient pour but de donner un accès facile à l’eau et donc à une hygiène plus quotidienne.
La toilette elle-même évolue au cours de ce siècle. Les hygiénistes affirment qua pour que cette dernière soit efficace, il ne suffit plus de se laver uniquement le visage ou les mains et encore moins de se parfumer ou de se maquillé pour masquer les mauvaises odeurs et la crasse. La théorie de la saleté protégeant des maladies est révolue. Le XIXeme siècle voit donc l’essor du commerce des savonniers. Au début du siècle on comptait environs 28 savonneries et dans les années 1880 leur nombre s’élevait à 90.
Une savonnerie au XIXème siècle.
Bon nombre de ces savonneries s’établissaient dans le sud de la France et notamment en Provence. En effet, c’est dans ces régions qu’on voit se développer le savon de Marseille, bien connu pour ces propriétés nettoyantes puisqu’il