L'ile des esclaves marivaux scène 3
Séquence : Marivaux, L’île des esclaves
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Texte 3 : Scène 3 de « vaine, minaudière, coquette » à « je ne sais plus où j’en suis. »
Introduction (1ère partie valable pour tous les textes) : Auteur du XVIIIème siècle, Marivaux (1688 – 1763), de son vrai nom Pierre Carlet, a très tôt préféré les salons mondains à ses études de droits. Ceci pourrait bien avoir nourri un ressentiment tenace contre les masques dont s’affuble cette société. En 1712, il publie sa 1ère comédie en vers. En 1714, dans son Télémaque travesti, il prend parti pour les Modernes dans la querelle qui les opposent aux Anciens. A partir de 1720, il écrit principalement pour les troupes italiennes, notamment Arlequin poli par l’amour, son 1er succès. Il sera alors connu et reconnu pour ses pièces de théâtre mais aussi pour ses essais philosophiques et romans. En 1725, il publie L’Île des esclaves, comédie en 1 acte créée pour les comédiens italiens. Après un naufrage, Iphicrate et son valet, Arlequin échoue sur une île qui se révèle être « L’île des esclaves ». Très vite, ils sont contraints d’observer les lois instaurées et dont Trivelin, ancien esclave est le garant : les maîtres perdent leurs conditions et doivent subir les humiliations qu’ils infligeaient à leur valet et s’entendre dire leurs vérités par leurs serviteurs. Maîtres et valets échangent donc condition, vêtements et noms. A la prise de conscience utopique des maîtres, s’ajoute une histoire d’amour entre valets. Marivaux s’ancre donc parfaitement dans le combat des Lumières et mélange, dans cette pièce, utopie et comédie de mœurs mais aussi tonalité comique et tragique.
(2ème partie variable en fonction de l’extrait) : Iphicrate et Arlequin se sont échoués sur L’Île des esclaves , lieu utopique. Ils sont rejoints par Euphrosine et Cléanthis. Dès lors, les personnages doivent respecter la loi de l’île. Trivelin dans la scène 2, a