« L’île des esclaves » est une comédie écrite par Marivaux au XVIIIe siècle. Elle est composée d’un acte en prose et de onze scènes. Il est question de quatre personnages dont deux maîtres et deux valets, qui s’échouent sur une île, et, ou les rôles vont s’inverser pour nos protagonistes. Cette comédie n’a pas simplement un but comique ou divertissant, elle comprend aussi un aspect critique envers les défauts des hommes. C’est pourquoi, dans une première partie que nous aborderons le genre comique de ce livre et dans une deuxième partie nous expliquerons le message précis que Marivaux veut faire transcrire grâce a son œuvre.
Cette comédie de Marivaux « L’île des esclaves » implique tout au long des scènes (XI) quatre personnages principaux qui forment ainsi toute l’histoire du livre. Celle-ci est basée sur un maitre et son valet qui font naufrage sur une île, et, où les pouvoirs s’inversent. Il y a d’un côté, Iphicrate et son valet Arlequin et d’un autre, Euphrosine et Cléanthis son esclave. Ces deux groupes s’échouent donc sur cette île ce qui renverse les rôles : de maître, Iphicrate devient l’esclave de son esclave Arlequin, et Euphrosine, de maitresse, devient l’esclave de son esclave Cléanthis. Sans même rentré dans l’histoire même, et en ne lisant que le résumer du livre, on peut déjà référencier le nom d’Arlequin a la « commedia dell’arte » qui comme son nom l’indique est une comédie du genre théâtrale populaire en Italie. Ce prénom, va renforcer le côté « comédie » de l’histoire, et le fait qu’il y est une inversion des rôles dés les premières scènes, nous laisse imaginer qu’Arlequin va se servir de son nom pour s'amuser lors de son pouvoir… C’est effectivement le cas, par exemple, dans la scène I, lors de sa didascalie : « Arlequin en badinant » ou encore « Arlequin riant ». L’autre côté divertissant et drôle du livre se passe dans la scène VI lors de la scène de galanterie entre Cléanthis et Arlequin. En effet, les galanteries auxquelles les deux