L'illusion comique scène 5 acte v
1. Un portrait flatteur
- Clindor fait un éloge de la beauté de Lyse, reprend les paroles de Lyse en chiasme, allusion, oppositions par les sonorités [f], [a]. Polysémie du mot « dangereux ».
- Eloge conventionnel : son visage est unique, préciosité, propre aux séducteurs, accumulation d’expressions laudatives.
- Distinction entre « les fous » (= Matamore) et les « plus sages » (= Clindor). Vers importants, créent une parole enjôleuse.
- Gradation, on passe de « les plus sages », « on », « je » qui est une déclaration rapide : séducteur. Portrait moral : gradation inverse, de beau à railleuse. Langage précieux : litote.
- Commence par l’abstrait (l’intelligence, le caractère et le moral) : rythme ternaire, insistance. Puis dévie sur le physique (2 vers) énumération, la silhouette, le visage, adjectifs positifs mais imprécis. Enonce les éléments de sa beauté, caractère, physique, son visage. Les qualités physiques sont imprécises (ravissant, doux).
- Clindor conclut cet éloge flatteur par une question rhétorique amoureuse au conditionnel, il faut être une brute pour ne pas aimer Lyse.
2. L’amertume de Lyse
- Lyse a des répliques plus courtes que Clindor, elle est moins à l’aise en parole. Elle est jalouse d’Isabelle, elle fait l’innocente envers Clindor.
- Jeu sur l’identité qui montre sa jalousie, avec métonymie (visage > une personne entière), allusion à Clindor qui a charmé Isabelle. Polysémie du verbe « embrasser ». Réplique ironique de Lyse qui repousse les avances de Clindor, se moquant. Chiasme qui traduit une ironie amère. Lyse est lucide, elle sait que sa beauté ne peut l’emporter sur un mariage prestigieux (argent).
- Présence d’euphémismes. Lyse badine, elle sait qu’elle est jolie.
II. L’apologie de l’inconstance
1. Une vision pragmatique de l’amour
- Phrase témoignant de la maladresse de Clindor. Il fait une contre éloge, retournement de situation. Elle garde une distance entre lui : Il la tutoie