Une gradation vers la folie : du constat à l’inversion des mondes
Du réel au délire : gradation d’un thrène
Isabelle rappelle ce qui se passe, fait un constat des premiers vers. Par rapport à ça, elle évolue vers l’éloge de son amant et le rejet de son père.
Clindor s’est fait attaqué malgré lui, Isabelle le prend comme une injustice et de là vient son idée de suicide.

Vers la folie ou l’inversion des mondes
Isabelle vit une situation invivable et veut se retirer la vie pour vivre son amour dans l’au-delà et faire souffrir son père ici-bas. Or, normalement l’amour se vit ici-bas et la souffrance dans l’au-delà. Dans le texte, il s’agit donc d’une inversion de ce qu’on peut attendre. Isabelle inverse les mondes, l’horizon d’attente. Elle se projette dans un monde complètement fou.
Réponse : lamentation, déraison et retournement
Isabelle perd la raison, devient folle à force de penser à l’injustice, puis veut se venger sur son père.
Réflexion sur la justice
La justice comme équation : une balance en déséquilibre
Dès le début du monologue l’injustice se fait ressentir.
La personnification de Thémis et de la balance forme une image de l’injustice.
La balance représente l’égalité. Thémis, qui a les yeux bandés, symbolise l’équité.
 Idéal de la justice.

La mise à mort de Clindor est totalement injustifiée.

Justice privée, justice des puissants
Comme Adraste et Géronte sont issus de la noblesse, alors ils sont privilégiés. Ils ont le dessus sur Clindor car il a une condition modeste.
 Dimension sociale de la justice.

Il y a donc un fort décalage entre l’idéal de la justice (Thémis et la balance) et sa dimension sociale (noblesse a le pouvoir).
Réponse : l’art de la dissimulation
Isabelle dénonce une justice des puissants qui amène au dysfonctionnement de celle-ci.
Conclusion

Derrière l’apparente folie d’Isabelle se cache des questions