L'immigration italienne en belgique
15/11/2011
LHIST 2450 - Epistémologie et communication scientifique en histoire Travail n°2 : Synthèse de deux articles
Des hommes contre du charbon : une épopée italienne au cœur des relations italo-belges (1939 - 1956)
Synthèse composée à partir de 2 articles :
DUMOULIN Michel, « Pour une histoire de l’immigration italienne en Belgique, 19451956 », dans AUBERT Roger, L’immigration italienne en Belgique. Histoire, Langues, Identités, Bruxelles/Louvain-la-Neuve, E. Oleffe, 1985, pp. 27-54.
MORELLI Anne, « L’appel à la main d’œuvre italienne pour les charbonnages et sa prise en charge à son arrivée en Belgique dans l’immédiat après-guerre », dans BTNGRBHC, XIX, 1988, 1-2, pp. 83-130.
Vanderhaeghen Richard
15/11/2011
Dans les années 1940, l’histoire belge se confond à celle de l’Italie avec l’arrivée de quelques milliers d’immigrés italiens sur le sol noir, jaune, rouge. Cette venue massive s’inscrit dans le contexte de l’après-guerre avec la signature des deux pays du protocole du 20 juin 1946. Aujourd’hui, parmi les étrangers de Belgique, les Italiens sont les plus nombreux. Sur une population d’un peu plus de 10 millions d’habitants, la communauté italienne est estimée à plus ou moins 200.000 unités. Cet héritage provient, pour la grande majorité, de mineurs italiens appelés par la Belgique dans le but de travailler au fond des mines. Le protocole du 20 juin 1946 stipule toute une série de règles qui régiront l’arrivée de milliers d’Italiens en Belgique. Cependant, il serait incorrect de faire de cette date celle qui initie les relations italo-belges. En effet, dès le 1er septembre 1939, il y a déjà 25.368 Italiens de plus de quinze ans en Belgique. Parmi eux, environ 13.500 sont des travailleurs. Le 10 mai 1940, certains partiront, d’autres resteront en Belgique. Concernant les relations économiques et politiques liant les deux états durant la seconde guerre, voici trois éléments importants à énoncer afin de