L'immigration itallienne
Les difficultés de la mesure des mouvements migratoires.
L'Italie compte environ 18 millions d'habitants en 1815, 28 millions en 1871 et 37,2 en 1913.
La croissance démographique de l’Italie est assez forte
Les structures agraires traditionnelles de l’Italie ne lui permettent pas d’absorber cette main d’oeuvre supplémentaire. Sur la période environ seize millions d’italiens sont contraints d’émigrer.
Les autorités italiennes encouragent l’émigration, elles y voient un moyen de régler la question de la surpopulation des campagnes et constatent que l’envoi de capitaux par les émigrés constitue une importante source de financement pour le développement du pays.
Au total sur la période 1876-1914 le flux des émigrés italiens vers la France peut être estimé selon ces deux sources entre 1,6 et 1,7 millions. on dénombre 419 000 immigrés italiens en France.
La population immigrée italienne apparait mobile, les italiens exercent des activités saisonnières (agriculture, bâtiments et travaux publics), de petits métiers ambulants (rémouleurs, rempailleurs, ramoneurs…) et ils se dispersent souvent dans l’étrangeté du voyage (comédiens, musiciens…).
La loi du 7 février1851 stipule qu’un individu né en France d’un parent qui lui-même est né en France est Français mais elle lui laisse l’option de répudier sa nationalité française à la majorité. La loi du 16 décembre 1874 durcit la contrainte : ne peut désormais répudier la qualité de Français que celui qui justifie qu’il a conservé sa nationalité étrangère par une attestation de son gouvernement. La loi de 1889 cherche à renforcer la naturalisation et à faire reculer les droits des étrangers.
L’étranger est classé selon son degré d’ancienneté ou celui de sa famille dans la société française. S’il est né en français, il est automatiquement français, si un de ses parents est né en
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