L'impact de l'activité physique sur le stress professionnel et la qualité de vie
I. Introduction générale
D
epuis l’aube des temps, l’homme faisait, consciemment ou inconsciemment, de l’activité physique : pour survivre, pour faire la guerre, en faisant de l’agriculture ou de l’industrie, ou simplement en faisant ses activités quotidiennes et banales, comme faire ses courses ou faire le ménage par exemple.
La société contemporaine, et grâce au développement technologique qu’elle connaît, fait que l’homme bouge de moins en moins, si ce n’est jamais. En effet, les machines font tout à notre place (on se déplace désormais on voiture, on monte en ascenseur…) ; et peu de gens exercent sur leurs lieux de travail les activités physiques, du fait de la tendance à la sédentarisation des tâches ; également les multiples loisirs à disposition comme la télévision, les jeux vidéos…etc. rendent la part du temps libre alloué à l’activité physique quasiment inexistant. Nous tendons ainsi à devenir des êtres inactifs.
De nombreuses études démontrent que le style et le mode de vie actuels sont à l’origine de nombreux maux qui atteignent l’homme (BLAIR S.N., Physical fitness ans all-cause mortality, 1989, Jouranl of th American Medical Association, 262, 17), que ça soit au niveau physique ou au niveau mental. On peut attribuer cela bien sûr à plusieurs paramètres, notamment le rythme de vie accéléré, le stress du travail, les mauvaises habitudes alimentaires, la pollution, le tabac… mais aussi à l’inactivité physique.
Sur ce dernier point, les chercheurs sont unanimes : les méfaits de l’inactivité physique sur la santé sont nombreux (Stromme et al., 1984). En effet, il a été démontré que l’activité physique (AP) est un facteur préventif contre des troubles largement répandus dans la société, notamment à partir d’un certain âge, telle que l’obésité, le diabète, les maladies cardio-vasculaires et respiratoires, l’ostéoporose et les atteintes du système ostéo-articulaire,