I/ L’imprimerie : Un moyen de lutte face à l’ignorance. L’inaccessibilité du livre. On va en effet pourvoir voir que pendant le moyen âge, les livres sont rares et chers et que malgré ce qui est dit dans le texte, cela est à mettre en relief. L .11 « Rependez la lumière sur les lettres latines que l’ignorance, en notre temps, avait rejetées dans l’ombre et les ténèbres » Les livres sont dans la majorité des livres religieux comme le prouvent ces chiffres : avant 1468, les textes religieux représentent 73% du total, alors que les textes humanistes ne représentent que 19%. Et la religion catholique n’étant pas très proche des textes, le clergé étant présent avant de relayer les paroles des textes, la majeure partie de ceux-ci ne leurs sont pas destinés. De plus, les supports (le papyrus par exemple) et la longueur des reproductions en font des œuvres onéreuses et seule une petite part de la population peut se permettre d’en avoir. Cela est donc réservé au monde aisé. Enfin, le taux d’alphabétisation de l’époque étant très faible, peu de personnes sont en capacité de les lire, les clercs et les orateurs publics jouant ce rôle. On peu donc dire que les conditions ne sont pas réunies afin de le démocratiser. Cependant, l’imprimerie va remettre en cause la rareté des livres de par les innovations qu’il engendre. En effet, le papier est beaucoup moins cher que le papyrus, le temps de copie est très inférieur au manuel : Exemple : un atelier pouvait imprimer 180 feuilles alors qu'un copiste ne reproduisait que 200 lignes par jour… va faire baisser son prix. Pour exemple, le prix du papier, qui représente 40% du prix d’une feuille imprimée (le reste étant les frais d’impression et de composition notamment) va être divisé par deux entre 1350 et 1450 et encore par deux entre 1450 et 1500. Le livre va donc se voir être multiplié en nombre et divisé en prix, ce qui le rend plus abordable, bien qu’il y ait des différences entre les grosses éditions