L'inconscient
I. La conscience : vérité et limites
1) La personne Nous sommes les seuls a avoir connaissance immédiate de nos états intérieurs (rêves …). A travers nos connaissances intérieures, nous percevons notre personnalité. L'introspection est l'analyse de nos états intérieurs pour mieux se connaître. Il débouche parfois sur un journal intime dont la relecture favorise la perception de sa personnalité. On voit bien l'importance de la conscience pour accéder a soi même. Grâce a la conscience, la personne est digne. Kant distingue la dignité du prix. Le prix d'une chose est toujours relatif au but que l'on se donne. Ainsi le prix d'un objet dépend de lui même, pour faire des projets. L'homme est ainsi source de toute valeur, il est une fin en soi c'est a dire une valeur absolue → dignité. LA personne n'a pas de prix car elle est valeur absolue c'est pour cela qu'une personne a droit au respect. La personne ne peut être réduite à un simple moyen (voiture, esclave …) : notion de personne dans la déclaration des droits de l'Homme. La personne est responsable d'elle-même et de ses propres actes. 2) Limites externes et interne Leibniz prend l'exemple de la goutte d'eau. Les choses habituelles échappent à notre conscience. La conscience est relative à la nouveauté et s'efface avec l'habitude. Certaines influences échappent totalement à notre conscience (radioactivité). L'éducation, la culture façonnent à notre regard, nous influencent à notre insu. Ces influences ne sont pas insignifiantes, elles façonnent notre façon d’être, sont essentielles. La conscience ne perçoit pas toutes les influences extérieures qui nous affectent, cependant on peut penser qu'elle connaît tout ce qui se passe en nous (désirs , pensées). Au 19°s, Nietzsche remet en cause cette intuition de Descartes. Il remarque que les pensées se présentent à notre esprit les unes après les autres. Une idée engendre une autre idée sans qu'on le veuille, spontanément. Une idée surgit d'elle-même sans