Les transports sont au coeur de la construction européenne. Les auteurs des tous premiers traités fondateurs de la Communauté européenne avaient jugé ce secteur essentiel, non seulement pour le développement économique de pays en pleine reconstruction au sortir de la Deuxième guerre mondiale, mais aussi pour l’instauration d’une paix durable entre les peuples et pour leur rapprochement. Cette conviction s’est traduite, pour le secteur des transports par le traité de Rome, qui établit en 1957 la Communauté Economique Européenne (CEE), l’érige en «politique commune», au même titre que l’agriculture et le commerce extérieur.

Caractéristiques fondamentales: • essentiel à la compétitivité de l’économie. • il contribue à la cohésion sociale et territoriale. • il fait l’objet de missions importantes de service public destinées à garantir à tous les usagers et consommateurs, où qu’ils se trouvent sur le territoire de l’Union, un accès équivalent et dans des conditions équitables à des services de qualité, à des prix abordables. • il dépend de grandes infrastructures et de réseaux de qualité et interconnectés, avec à la clé, la question cruciale des investissements. • souvent organisés de façon monopolistique, il présente des problématiques similaires face à l’intégration des marchés nationaux et aux changements réglementaires. • il influence fortement la qualité de notre environnement et est confronté aux mêmes exigences de sécurité et de sûreté. • enfin, il a une forte dimension internationale. L’Europe est la zone du plus intense trafic aérien au monde. Organisée traditionnellement sur la base de sociétés nationales, elle est au cœur d’une bataille majeure liée à la déréglementation. La déréglementation est survenue aux Etats-Unis à la fin des années 70 et s’est répercutée en Europe.

L’action actuelle dans le domaine des transports s’appuie sur deux grands documents de la Commission: le Livre vert