L'informatique en 2020 effacera-t-elle la frontière entre l'homme et l'ordinateur
Selon ArsTechnica, le rapport conclut que, d’ici 2020, la parole et les gestes joueront un rôle capital dans nos relations aux machines. Les influx nerveux commenceront à être utilisés pour contrôler les ordinateurs, notamment pour les handicapés. Le rapport prédit aussi que la connectivité omniprésente permettra aux systèmes informatiques d’agir comme substituts pour la mémoire humaine, et, lorsqu’il seront combinés avec le renforcement de la puissance de traitement, nous permettront de commencer à compléter le raisonnement humain. La traçabilité de nos déplacements et actions ne vont cesser de s’accélérer et de s’élargir, soulevant de graves problèmes de confidentialités. Dans le domaine médical, la frontière entre l’humain et l’ordinateur, via des dispositifs médicaux implantés, tend à s’effacer. Les machines vont-elles devenir humaines ? D’ici 2020, selon le rapport, nous devrions passer de l’informatique mobile à l’informatique ubiquitaire : chacun d’entre nous aura accès à des milliers d’ordinateurs. Nos activités, enregistrées en continu, seront constamment disponibles. Selon les auteurs, nous arriverons “à la fin de l’éphémère”. Malgré leur côté très techno-centré, les experts de Microsoft n’en sont pas moins critiques sur les machines qu’ils imaginent. Se référant aux systèmes de navigation par GPS, les auteurs notent que “si les gens sont prêts à obéir bêtement aux instructions données par de simples ordinateurs, nous devrions nous préoccuper d’autant plus de la relation entre hommes et machines, d’autant plus si celle-ci est appelée à devenir plus fréquente, plus complexe.” Pour cela, les auteurs recommandent instamment d’ajouter une cinquième étape aux