Inquisition

I Du soupçon à l'accusation
/inquisiteurs
/enquête
/édit de foi
/citation individuelle
/peines encourues

II De l'accusation a la sentence
/témoins
/question
/torture
/jury
/sentence
/appel
/victimes célèbres

Ce que veut l'inquisition, c'est l'aveu de l'accusé, pour son repentir et le rachat de son âme. L'inquisiteur possède des manuels qui lui indique quelles questions poser, quelles pressions morales et physiques il peut exercer. L'inquisiteur peut extraire la vérité par la ruse et la sagacité, il peut donc utiliser la réclusion, la privation de nourriture et la torture. Mais l'accusé tout comme les témoins jouit quand même d'une certaine protection. Il peut ainsi fournir une liste des personnes qui peuvent lui en vouloir, ces personnes étant alors récusées comme témoins. Il a aussi droit a un défenseur mais les avocats défendant l'hérésie sont rares car ils risquent eux aussi d'être poursuivis pour complaisance avec l'hérésie poursuivie. Pour la même raison, les témoins a décharge témoignaient rarement devant le tribunal.
Pour la protection des témoins a charge, leur identité était tenue secrète.
Les inquisiteurs ne tiennent pas compte des témoignages douteux : voleurs, prostituées, personnes de mauvaise vie et excommuniés. Les témoignages d'hérétiques furent ignorés jusqu'à ce que l'Église se rende compte que ceux ci étaient les mieux placés pour dénoncer les activités hérétiques. On pourrait penser que la torture était systématiquement utilisée lors de l'interrogatoire mais en fait on estime aujourd'hui que 7 ou 10% des prisonniers de l'inquisition a subi ces supplices. Car l'usage de la torture posait un problème aux clercs puisqu'ils n'avaient pas le droit de verser le sang. Cette pratique est donc officialisée en 1252 sous réserve de ne provoquer la mort ni la mutilation et en excluant les femmes enceintes, les enfants et les vieillards. De plus l'accusé ne peut subir la question qu'une fois et ses aveux doivent