L'inspiration poétique exprimée à travers les femmes
Du Bellay nous parle, dans ce sonnet VI, de la déception que lui a inspiré la ville de Rome. Cet auteur en parle non pas à travers une femme en particulier, mais grâce à ses « Muses », donc les personnages ou choses qui l'inspirent, en général. Au contraire, Malherbe fait clairement le portrait d'une femme en particulier : Caliste, qui d'après la description qu'il en fait, est magnifique. Étant le poète officiel du roi Henry IV, sa poésie est fondée sur les règles d'écriture, et sur la régularité. Baudelaire, lui, « se réfugie dans les valeurs du passé », car ses poèmes contemporains n'ont pas eu de grand succès ; il fait donc de nombreuses références à la culture antique. Il décrit une de ses muses, qui elle est horrifiée, folle et froide, et donc son inspiration, qui diminue, au fil des jours. Enfin, de son côté, Appolinaire parle de son « très cher amour », mais il désigne en fait son œuvre, qui pour lui est une trace de son passage dans le monde. Nous pouvons remarquer que les poèmes de du Bellay et Baudelaire sont tous deux " négatifs ". Les deux premiers quatrains de du Bellay font référence au passé. Son poème commence par le mot « Las », mot qui sonne ici comme un soupir, par sa prononciation, mais surtout par son sens. « La muse malade » commence aussi par une exclamation, s'apparentant à un soupir : « Ma pauvre muse, hélas ! ». Ceci nous montre, et nous laisse prévoir