L'intervention de l'etat dans la vision néoclassique
I/ Définition : Qui sont les néoclassiques ?
Les historiens des théories économiques font la distinction entre des économistes de la fin du XVIIIème siècle qu’on appelle « les classiques » (les Anglais Adam Smith et David Ricardo, le Français Jean-Baptiste Say) et les économistes néo-classiques de la deuxième moitié du XIXème siècle (Léon Walras, Vilfredo Pareto notamment).
Cette théorie néo-classique se fonde sur trois principes : l’individualisme méthodologique où on recherche l’explication de phénomènes économiques en considérant l’individu et non la société dans son ensemble; puis ils considèrent que l’individu est rationnel c’est à dire qu’il calcule les avantages et les contraintes de chacune de ses décisions on dit aussi qu’il maximise ses préférences sous la contrainte de revenu dont il dispose, enfin ils considèrent également que chaque individu poursuit son seul intérêt particulier sans se préoccuper des autres, les deux derniers principes faisant de l’individu un Homo œconomicus. (D’après le « Dictionnaire d’économie et de sciences sociales » de Jean-Yves Capul et Olivier Garnier, Ed. Hatier)
A ces trois principes s’ajoute une idée, commune à de nombreuses analyses théoriques, le refus de l’intervention économique de l’Etat.
On s’attachera ainsi à expliquer pourquoi la vision néoclassique incluse un refus catégorique de l’intervention économique de l’Etat.
II/ La thèse néoclassique :
A. Un marché concurrentiel qui tend vers un équilibre général
Pour les néoclassiques l’économie de marché incité à une forte concurrence entre les agents économiques et mener à une situation de concurrence pure et parfaite. Pour Léon Walras « il faut une pluralité d’offreurs et de demandeurs pour éviter une situation monopolistique, permettre l’information des agents économiques, limiter les barrières à l’entrée et à la sortie des secteurs, permettre aux facteurs de