L'intégration, un processus inachevé:
Si la question des relations entre l'islam et la République est appréhendée sous l'angle de l'intégration , celle-ci renvoi à la place des musulmans dans la société francaise. Le modele francais de l'intégration au sein d'une République indivisible, est une intégration basée non pas sur la reconnaissance de communautés sensées cohabiter entre elles mais sur la participation active et volontaire à la communauté nationale de différents individus.
Il s'agit donc d'intégrer non pas des groupes dont on défifnie l'identité par l'appartenace à une religion, mais des individus dont l'appartenance religieuse a un impact sur leurs relation avec la société au sein de laquelle ils évoluent. L'éradication de l'intolèrance et la lutte contre le rejet de l'autre est une impérative condition sine qua non pour réussir l'intégration d'une communauté au sein d'une société.
L'école le berceau de l'intégration:
L'école comme étant un vecteur privilègié de l'intégration et le lieu ou se forge l'adhésion du future citoyen à la République. Il est donc essentiel que la relation entre l'institution scolaire et l'élève se réclamant de l'islam permette à chacun de vivre sa foi et d'assumer son identité dans le respect des lois républicaines.
Garantir en meme temps la neutralité république de l'école et la liberté de conscience des élèves. L'équilibre entre la faculté de l'école à l'intégration, intégrer les élèves dans le double respect des valeurs de la République et de leur identité spécifique. Il s'agit du nécessaire respect de la liberté de conscience et de l'identité et la culture des populations d'origine immigrée.
Chaque élève doit se voire se garantir la possibilité de manifester son appartenance à une religion à la triple condition que cette manifestation ne gène en rien l'obligation scolaire et ne débouche pas sur du prosélytisme. La neutralité religieuse de l'école n'implique d'éffacer toute manifestation d'appartenance à un culte ou