La question porte, si je la comprends bien, sur la naissance de l'intégrisme.
La pose de bombes ou toute autre action violente reste une conséquence née d'un état de frustration ou d'une manipulation quelconque.
La bombe qui explose n'est en aucun cas le commencement de l'intégrisme, mais plutôt une conséquence, si toutefois il existe un lien antre les deux.
Il ne faut surtout pas exclure le fait que les poseurs de bombes puissent être manipulés au nom d'une vérité apparente, mais d'une réalité toute autre. Cette réalité est bien plus en rapport avec des jeux de pouvoir qu'avec des questions religieuses ... quelle que soit la religion.

La problématique de la pensée qui se fige est intéressante. En effet, elle induit un arrêt de la mécanique du cerveau, un gros "STOP, je ne pense plus, j'agis".
Je crois que lorsque quelqu'un, au nom d'une religion, accepte d'exécuter un acte destructeur de la vie, surtout de la sienne, il y a une conjonction de plusieurs facteurs :
* un grand désespoir ou en tous cas l'assurance du désespoir dans la vie d'ici bas,
* L'espoir d'une vie meilleure et la promesse d'une récompense dans l'au delà
* L'ordre d'agir venant d'une autorité respectée et crainte
* l'anihilation de la pensée par la drogue ou l'endoctrinement
* l'encadrement quasi militaire.

La pose de la bombe est bien, il me semble, le résultat de tout celà, et en particulier de la pensée qui s'est figée à un moment donné.

L'intégrisme a frappé ou frappe encore la plupart des religions, en particulier lorsqu'il y a des pouvoirs en