L'investissement minier au burkina
Le Burkina Faso est un pays de paradoxe. Ceux-ci se résument en ce qu’il est riche en ressources naturelles et minières mais la majorité de sa population croupit dans la misère. En effet, ce pays dont l’industrie minière constitue un des facteurs déterminants de sa prospérité économique est, aussi paradoxe que cela puisse paraitre, classé aujourd’hui parmi les pays les plus pauvres de la planète.
Les matières précieuses abondantes dont regorge le sous sol du territoire burkinabé sont restées longtemps sous exploitées ou au mieux, exploitées au mépris de l’arsenal juridique en place.
La sous exploitation de ce secteur est restée longtemps liée entre autres au manque criant des investisseurs, à la présence d’un arsenal juridique peu incitateur vis-à-vis des investisseurs.
grandes innovations de sorte que la dernière loi minière de 1981 ne s’était point écartée de celle de 1967 dans ses grandes lignes.
Il ressort de ce qui précède que les législations promulguées après l’indépendance de la
République Démocratique du Congo, c’est-à-dire depuis 1967, n’avaient pas attiré les investissements, mais qu’elles avaient plutôt eu un impact négatif sur la production minière de ce pays. Les régimes minier, fiscal, douanier et de change qu’elles avaient organisés n’étaient pas incitatifs. A quelques exceptions près, les études statistiques ont démontré que les volumes d’investissements et de la production minière ont été plus importants dans la période allant de 1937 à 1966 comparativement à celle allant de 1967 à 1996, période régie par la loi minière de 19812. Il en découle que 48 sociétés minières ont été opérationnelles pendant la période de 1937 à 1966 contre 38 seulement entre 1967 et 1996 et 7 dans la période d’après
1997.
Ainsi, plus les garanties juridiques étaient inexistantes, plus il devenait difficile d’attirer davantage des investisseurs étrangers. Ce secteur est longtemps resté abandonné entre les mains de quelques