L'invitation au voyage
Charles baudelaire
Le XIXe siècle reste pour la littérature française un âge d'or de la poésie et du roman, avec de très nombreux chefs-d'œuvre qui laissent percevoir, au-delà des courants littéraires qui se succèdent, des créateurs aux fortes personnalités artistique.
En littérature, le mouvement du symbolisme trouve ses origines dans Les Fleurs du mal (1857) de Charles Baudelaire.
Charles Baudelaire (1821 – 1867) est l'un des poètes majeurs du XIXe siècle. Poète du monde réel et de la beauté, du bonheur et de la souffrance, de la morbidité et du péché, il a en grande partie fondé le type du poète tourmenté et inadapté au monde.
L'invitation au voyage est un poème dans lequel l'auteur décrit à sa bien-aimée un pays idéal où ils pourraient s'installer ensemble.
Nous allons étudier ce poème à l'aide de la problématique suivante :
En quoi se poème s'impose t'il en héritier du romantisme ?
Pour répondre à cette problématique nous étudierons :
Tout d'abord une forme originale au service de la musique
Enfin les tableaux présents dans le texte.
Tout d'abord nous pouvons contater que la forme originale du poème ne renforce pas seulement le coté visuel mais aussi le coté sonore .
Les choix formels sont inédits sous la plume de Baudelaire, à commencer par celui des mètres impairs (pentasyllabes et heptasyllabes), dont Verlaine fera plus tard usage . Leur utilisation est sans doute ici justifiée par la volonté du poète de donner à son texte l’allure et le tempo d’une ballade, d’une romance ou mieux encore d’une berceuse, si l’on veut bien considérer la valeur du sommeil de la dernière strophe.Les strophes elles-mêmes, qui sont des douzains, sont remarquables par leur schéma de rimes très élaboré, où se succèdent : deux rimes suivies
(ad),
quatre rimes embrassées
(bccb)
puis de nouveau deux suivies
(dd)
et quatre embrassées
(effe).
Cet enchaînement revient en fait à structurer le douzain en un contrepoint