L'islam
Il est important d’avoir un aperçu, même sommaire, sur le peuple qui a reçu l’islam et qui l’a apporté au monde ; de connaître son état avant son avènement afin d’évaluer le changement engendré par celui-ci, et de faire la part de l’arabité et de l’islamité
Il est important d’avoir un aperçu, même sommaire, sur le peuple qui a reçu l’islam et qui l’a apporté au monde ; de connaître son état avant son avènement afin d’évaluer le changement engendré par celui-ci, et de faire la part de l’arabité et de l’islamité.
Les pratiques sociales ont été longtemps marquées par la religion d’Ismâ’îl :
. L’inceste était interdit,
. Serments à formuler pour nier le crime ou réclamer le prix du sang versé en cas de litige(pratique approuvée plus tard par l’islam.
. La fornication, l’adultère ainsi que le vol étaient réprimés.
. La pratique de l’usure, les unions en dehors du mariage et la négligence des prières étaient condamnés.
. Les méditations et les pratiques rituelles héritées de la tradition d’Ismâ’îl devaient être respectées. Le pillage et la captivité étaient prohibés ; ils ne sont devenus pratiques courantes qu’au fil du temps. Prix du sang versé (ad-dîyat) donné à la famille de la victime,
. La consommation abusive du vin était devenue une coutume très ancrée dans les mœurs, à tel point que les poésies en étaient chargées d’éloges et de vénération. Les jeux de hasard, répandus, étaient souvent sources de conflits et bagarres, le commerce charnel devenu monnaie courante, la polygamie illimitée et sans conditions
. La femme n’avait pas droit à l’héritage.
. La fierté et l’honneur poussaient certaines tribus (pas toutes) à enterrer leurs filles vivantes, de peur d’entraîner la famille dans le scandale.
. Leur fidélité aux engagements et alliances ainsi que leur esprit chevaleresque les disposaient à sacrifier ce qu’ils avaient de plus précieux, même leurs âmes.
. L’Arabe était d’un égoïsme