L’Italie

I) Une péninsule méditerranéenne Au cœur de la méditerranée
Les frontières sont extrêmement délimitées par la nature, c’est pour cela qu’en 1845 le nationaliste Mazzini disait « les limites les plus précises que Dieu n’est jamais tracé ». L’Italie fait 300 000 km2 toute en longitude comme la chaîne de montagne au centre de l’Italie : les Apennins. Au nord le climat est continental alors que le sud est déjà désertique.

II) Au cœur de l’Europe ?

Les Alpes semblent infranchissables mais en fait les cols et les tunnels permettent facilement d’échanger avec l’Allemagne via la Suisse ou l’Autriche que ce soit par voie autoroutière ou ferroviaire. Cependant le territoire italien est ingrat : une chaîne de montagne centrale les Apennins, 4 volcans actifs dans le Sud dont le plus célèbre est le Vésuve, deux grandes îles : la Sicile et la Sardaigne et d’autres plus petites l’Italie est donc une porte d’entrée pour les extras- européens (l’Albanie). Les voisins de l’Italie limitent la ZEE (zone économique exclusive) par contre la longueur du littoral peut être un atout pour la plaisance et le commerce (la construction ex nihilo du port de Gioia Tauro devenu le 1er port méditerranéen).

III) Une population vieillissante

L’Italie n’arrive pas à dépasser les 60 millions d’habitants à cause d’une natalité la plus basse d’Europe au même niveau que l’Allemagne. Mais le bilan migratoire est positif car l’Italie n’est plus une terre de départ mais une terre d’arrivée pour ses voisins magrébins ou balkaniques.

B- Une Italie plurielle
1) Une unification récente
L’histoire italienne est longue, et riche : l’empire romain, la capitale du catholicisme, l’origine de la Renaissance et en 1860 une unification glorieuse.

2) l’espace italien
Le Nord est anciennement industrialisé il compte les plus grandes et les plus prestigieuses entreprises alors que le Sud est resté profondément rural. En 1951, 58% des actifs des Pouilles étaient des