L'oeuvre d'art
A l’origine, le mot « art » désignait la capacité technique nécessaire à la réalisation d’un objet où à l’accomplissement d’une activité déterminée. Le forgeron était artiste au même titre que le poète. Le sens du mot a évolué depuis, est artiste celui qui crée sans viser l’utilité. On associe souvent le beau à l’art, pour qu’on puisse parler d’art, l’artiste doit donner une valeur esthétique à son travail. B. La première approche avec l’œuvre d’art
La première approche de l’homme avec une œuvre d’art est strictement sensorielle. Il voit un tableau de Van Gogh, écoute un air de Bach et combine ses deux facultés lors d’une représentation de danse. En sollicitant ses sens l’amateur est en mesure de juger si l’œuvre est belle ou pas. Le jugement du beau doit, selon Kant être désintéressé. Si L’Origine du monde de Gustave Courbet provoque chez l’amateur un désir c’est qu’il n’y a pas de véritable expérience esthétique. Aucun concepts ne peut définir ce qu’est le beau « Est beau ce qui plaît universellement sans concept. » Le jugement d’une œuvre d’art est propre à chacun en revanche l’universalité réside dans la beauté puisque le beau est ce qui plaît sans concept. C. Qu’est-ce qui est beau ?
Dire qu’une œuvre est belle relève de la spontanéité. C’est exprimer un sentiment provoquée par notre sensibilité. Nietzcshe pense que nous serions plus susceptibles à qualifier de beau une œuvre si les efforts laborieux de l’artiste ne se font pas ressentir. Lors de la représentation de Don Quichotte, Marie-Claude Pietragalla qui interprète Kitri est dans les coulisses, la peur au ventre, bourrée de médicaments : elle souffre d’un double claquage au mollet dont elle a dissimulé la gravité pour ne pas compromettre sa chance de danser. Sur scène elle n’est plus la danseuse de l’Opéra mais elle est Kitri la petite gitane en fuite. Le rideau tombe, le public