L'offre de secteure de restauration
Depuis la libéralisation des importations à partir de 1990 et donc l'ouverture du marché marocain aux produits étrangers, les importateurs et les producteurs lancent des offensives.
Les marques étrangères garnissent les rayonnages, souvent aussi le panier de la ménagère. Les marques locales rehaussent leur qualité et contre-attaquent, les as du fast-food tentent de reconquérir les consommateurs traditionnels. Ainsi, après l'introduction du McDonald's ou encore de la purée en sachets, c'est au tour de la plus traditionnelle des préparations, la harira déshydratée, de s'aligner avec les autres produits de l'agro-industrie. Aujourd'hui, le besoin des Marocains, semble-t-il, converge lentement autour de quelques grandes lignes. La rapidité prime avant tout . Le Maroc est en train d'apprendre à manger "fast-food".
Consommer devient de plus en plus se battre contre le temps. Tous les services qui permettent d'en gagner sont d'ailleurs à la hausse : plats traiteurs, restauration rapide, grandes surfaces en tout genre.
. Mais cela ne concerne qu'une clientèle bien précise. En effet, le Marocain reste avant tout un consommateur de produits frais. Mais, diront les professionnels, il est également devenu exigeant. Ainsi, le Marocain des années 90 n'achète plus de manière mécanique. Il hésite, arbitre.
Ses exigences peuvent être regroupées en trois grandes tendances : le rapport qualité-prix, la flexibilité et le besoin de signification. "Le consommateur est devenu adulte. Il est désormais une sorte de gestionnaire de lui même", soulignent les